On connaissait Raì pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Un joueur " intello ", l'un des rares au Brésil, avec Juninho, à accepter de parler de politique et à ne pas rater une occasion de ...
Ici à Sao Paulo, où évidement j’accompagne toutes les actualités de la ligue des clubs, on suit les recommandations scientifiques et on suit les orientations du secrétariat à la Santé de la mairie et de l’Etat. Et on est arrivé à un consensus : il est trop tôt pour reprendre nos entraînements, ce n’est pas le moment. On doit préparer les protocoles, on demande aux supporters et aux joueurs d’être patients, la priorité doit être la santé.
Le Brésil vient de dépasser les 1 000 morts journaliers (1 179). Le bilan mortel y est déjà de plus de 20 000 morts (chiffre actualisé au 22 mai 2020). Pourtant, il y fait beau et chaud, les températures sont identiques à Sao Paulo (Rio de Janeiro) et à Marseille (*). C'est toute l'Amérique du Sud qui s'embrase, comme l'explique le journal Le Point dans son article.
Après s'y être farouchement opposé, Jair Bolsonaro, son président, porte désormais un masque. Ici comme ailleurs, le discours est le même : relancer l'économie à tout prix, peu importe les morts. Il n'y a aucune mesure de sécurité sanitaire nationale viable : pas de masque obligatoire, pas de dépistage systématique, etc... Seuls certains états du Brésil s'opposent à cette folle course du président et prennent les mesures nécessaires.
En France, les bénéfices du confinement commencent à s'éroder, une semaine seulement après le début du déconfinement. Les feux (petits pour l'instant, mais c'est le cas avec cette maladie, le virus mettant du temps à produire son effet) explosent partout en France. Ce sont ce qu'on appelle des "clusters", des foyers de propagation.
Aucun dépistage systématique, pas de masque obligatoire, et la course en avant vers la "reprise" continue : élections, plages, commerces, bientôt restaurants et boites de nuit.
En France, on fait des pistes cyclables pour pouvoir respirer le coronavirus à plein poumons (l'écologie y est définitivement passée de la catégorie science à la catégorie vaudou).
Peu importe les morts (près de 30 000 pour l'instant). Le pays s'inquiète mais laisse faire, bref nous verrons...
En Chine, on ne s’inquiète pas après des décès, on s'inquiète en amont, au(x) premier(s) cas de contamination(s) détecté(s). L'Etat de Shulan a mis sa population en quarantaine pour 34 cas détectés. La comparaison avec la France est cruelle. Et l'économie de la Chine redémarre, malgré cette épidémie qui rode, en attendant un ou des vaccins. Le pays repart, il n'a jamais perdu son dynamisme, il s'est adapté.
Va t'on en tirer les leçons en France, en Europe, aux Etats Unis, en Amérique du Sud , en Afrique? Je n'y crois pas. On préfère écouter les bonimenteurs de toute sorte, on prend des précautions... au quart, à moitié. C'est évidemment inefficace, totalement. On va encore donc perdre des proches, négliger les transformations technologiques nécessaires, s’essouffler. Quant à l'éthique, elle est bel et bien morte à partir du moment où on avalise un génocide, et qu'on accepte de laisser tomber les vieux, les fragiles, les enfants fragiles.
Pas une grippe saisonnière. Définitivement non.
Jean Rossignol, le 20 mai 2020
cf Le Point (20 mai 2020) :
#Coronavirus #COVID19 #Pandémie #Brésil #AmériqueDuSud #PasUneGrippeSaisonnière #DeuxièmeVague
#Protection0Défaut #MasqueObligatoire #MasquesObligatoires #DépistageSystématique #Clusters #Quarantaine #Quarantaines
Prévisions métrologiques entre Sao Paulo (Brésil, Etat de Rio de Janeiro) et Marseille (France)
(*) Les températures sont quasi identiques pour cette semaine entre Sao Paulo (Brésil) et Marseille (France). Via Google et weather.com...
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Suite à l'apparition d'un nouveau cluster de 34 personnes à Shulan, dans le nord-est de la Chine, quelque 108 millions de personnes sont replongées dans des conditions de confinement
via LCI (18 mai 2020)
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Ce scepticisme progresse de 7 points par rapport à la semaine dernière. Comme si, passée l’euphorie d’un déconfinement très attendu, la hantise d’une deuxième vague et les craintes pour l’avenir économique du pays revenaient progressivement en première ligne.